Tracklist:
01. The Obelisk Of Kolob
02. Ample Fire Within
03. Divine
04. V.O.G.
05. Her Horse Is Thunder
06. Dark Matter
*************************
Total Playing Time: 53:13 min
Label : Southern Lord
Comme on pourrait s’en douter, Greg Anderson (membre de SunnO)))) justement, mais aussi Goatsnake, Khlyst…) patron de Southern Lord, ne s’est pas privé de signer ce nouveau projet sur son cher et tendre label puisqu’il s’agit là de son nouveau joujou.
Pour les fans du genre, on ne peut alors que se lécher les babines a l’annonce d’une nouvelle apparition de ce guitariste productif (certes moins que son homologue Stephen O’Malley) dans un projet drone-sludge-doom… Et c’est comme d’habitude (où comme très souvent) que nous ne seront pas déçus du résultat. En effet, les 53 petites minutes de cet album sont tout a fait digestes pour le style et recèlent de bonnes idées renouvelants les ambiances sonores habituellement proposées dans le genre. Dès le premier morceau (« The Obelisk Of Kolob ») on se croirait presque dans un album de Nile avec une ambiance épique et magistral (trompettes et gammes utilisées) a une différence près, les guitares accordées très bas sonnent comme des coups de tonnerre sur le martèlement impérial de la batterie et il n‘y a pas de blast a l‘horizon. La puissance tant appréciée du Doom est bien là, a travers les méandres de basses fréquences, les nappes de distorsions appuyées par de puissants coups de batterie, les larsens, les ambiances malsaines sur fond d’arpèges plus ou moins dissonantes (« Ample Fire Within » « Dark Matter » ), les chants narratifs d’outre tombes (« Ample Fire Within », « Divine », « VOG », « Dark Matter » pouvant rappeler quelques titres de SunnO))) )
La diversité des morceaux, aussi bien dans leurs formats, structures, que contenu est un point essentiel dans l’écoute de ce full-lenght, car la cohérence n’est pas délaissée par la pluralité des ambiances (jamais a l’eau de rose entendons nous bien). La patte de Greg Anderson a la guitare se retrouve dans son riffing (« VOG ») une fois de plus, outre les étonnantes mélodies de certains morceaux, mais la personnalité d’Ascend vient des multiples collaboration apportées a l’album: Gentry Densley (Iceburn, Eagle Twin) avec lequel le projet est né. Mais également Andy Paterson a la batterie, Steve Moore au trombone (que l‘on retrouve dans Earth et SunnO))) sur « Obelisk of Kolob » « Dark Matter » ) et les parties lead de « VOG » réalisées par Bubba Dupree (Void) et Kim Thayil (Soundgarden) …du beau monde en somme.
Bref vous l’aurez compris, cet album n’est pas stérile d’influences diverses et ne reste pas collé les pieds au plancher du drone. De plus, son son en béton armé (merci Randal Dunn) donne une profondeur incroyable aux diverses ambiances de ce Ample.Fire.Within. crées par la diversité du line-up notamment. A réserver aux fans du genre et aux amateurs de Greg Anderson et compagnie, cet album bien que digeste n’en reste pas moins imprégné de l’identité artistique de son maître a penser et est a éloigné des oreilles sensibles. Un album qui ne sera pas anecdotique dans la discographie de Greg Anderson ni dans la discothèque des fanas du genre, qui y trouveront un renouveau (sans pour autant le chambouler a tout jamais) et auquel les autres feraient bien de jeter une oreille…voir les deux.
Pour les fans du genre, on ne peut alors que se lécher les babines a l’annonce d’une nouvelle apparition de ce guitariste productif (certes moins que son homologue Stephen O’Malley) dans un projet drone-sludge-doom… Et c’est comme d’habitude (où comme très souvent) que nous ne seront pas déçus du résultat. En effet, les 53 petites minutes de cet album sont tout a fait digestes pour le style et recèlent de bonnes idées renouvelants les ambiances sonores habituellement proposées dans le genre. Dès le premier morceau (« The Obelisk Of Kolob ») on se croirait presque dans un album de Nile avec une ambiance épique et magistral (trompettes et gammes utilisées) a une différence près, les guitares accordées très bas sonnent comme des coups de tonnerre sur le martèlement impérial de la batterie et il n‘y a pas de blast a l‘horizon. La puissance tant appréciée du Doom est bien là, a travers les méandres de basses fréquences, les nappes de distorsions appuyées par de puissants coups de batterie, les larsens, les ambiances malsaines sur fond d’arpèges plus ou moins dissonantes (« Ample Fire Within » « Dark Matter » ), les chants narratifs d’outre tombes (« Ample Fire Within », « Divine », « VOG », « Dark Matter » pouvant rappeler quelques titres de SunnO))) )
La diversité des morceaux, aussi bien dans leurs formats, structures, que contenu est un point essentiel dans l’écoute de ce full-lenght, car la cohérence n’est pas délaissée par la pluralité des ambiances (jamais a l’eau de rose entendons nous bien). La patte de Greg Anderson a la guitare se retrouve dans son riffing (« VOG ») une fois de plus, outre les étonnantes mélodies de certains morceaux, mais la personnalité d’Ascend vient des multiples collaboration apportées a l’album: Gentry Densley (Iceburn, Eagle Twin) avec lequel le projet est né. Mais également Andy Paterson a la batterie, Steve Moore au trombone (que l‘on retrouve dans Earth et SunnO))) sur « Obelisk of Kolob » « Dark Matter » ) et les parties lead de « VOG » réalisées par Bubba Dupree (Void) et Kim Thayil (Soundgarden) …du beau monde en somme.
Bref vous l’aurez compris, cet album n’est pas stérile d’influences diverses et ne reste pas collé les pieds au plancher du drone. De plus, son son en béton armé (merci Randal Dunn) donne une profondeur incroyable aux diverses ambiances de ce Ample.Fire.Within. crées par la diversité du line-up notamment. A réserver aux fans du genre et aux amateurs de Greg Anderson et compagnie, cet album bien que digeste n’en reste pas moins imprégné de l’identité artistique de son maître a penser et est a éloigné des oreilles sensibles. Un album qui ne sera pas anecdotique dans la discographie de Greg Anderson ni dans la discothèque des fanas du genre, qui y trouveront un renouveau (sans pour autant le chambouler a tout jamais) et auquel les autres feraient bien de jeter une oreille…voir les deux.
Source : www.coreandco.fr
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