Le fameux Bong anglais, ça fait des années qu'on en entendait parler mais beaucoup plus qu'on espérait enfin entendre un son. C'est désormais chose faite.
Une salve de pas moins de 5 releases a été tirée à quelques semaines d'intervalle. Un album, un ep, deux splits et un triple live, tous bourrés à craquer de matos. De quoi en être écœuré très rapidement.
Car le style de Bong est d'un simplicité enfantine: un drone doom au gros son et à la prod enfumée qui rappelle étrangement Electric Wizard (eh ouais) et donc forcément répétitif... Enfin, si cette description pouvait s'appliquer aux toutes premières réalisation du groupe (notamment le premier LP éponyme et l'EP Bethmoora), l'addition de concerts (du style jouer toute une nuit dans un restaurant (!)) avec l'ajout d'un joueur de sitar les a amenés à légèrement modifier leur approche et à accorder à cet instrument à cordes indien, dont je suis follement amoureux des sonorités, une place importante.
Et c'est le cas sur ce split, faisant de ces 15 minutes sans doute le meilleur titre que j'ai pu entendre du quatuor. Totalement incantatoire et d'une touche prononcée cinématographique façon horror flicks des 70's, je ne saurai que conseiller aux personnes ayant aimé l'essai de style d'Oborn sur Witchcult Today de s'y attarder.
Quttinirpaaq derrière son nom imprononçable, me facilite la tache, car son offrande s'inscrit dans la même lignée et propose un rythme occulte battu avec anémie, volontairement empreint d'une aura maléfique, où les larsens et un étrange murmure humain sans fin viennent contribuer à pervertir le son lourd et granuleux des amplis.
Encore une pierre à ajouter à l'édifice des Grands Anciens.
« Zyweso, wecato keoso, xunewe-rurom xeverator .Menhatoy, Zywethorosto zuy , zururogos Yog-sothoth ! Orary ysgewot, Homor Athanatos nywe zumquros, yesechyroroseth xoneozebethoos Azathoth ! Xono, Zuwezet, quyhet kesos ysgboth Nyarlathotep ! Zuy rumoy quano duzy Xeuerator Ysheto, thyym, quaowe xeuerator phoe nagoo, Hastur ! Hagathowos yachyros, gab Shub-niggurath ! meweth, xosoy Vzewoth ! »-
Une salve de pas moins de 5 releases a été tirée à quelques semaines d'intervalle. Un album, un ep, deux splits et un triple live, tous bourrés à craquer de matos. De quoi en être écœuré très rapidement.
Car le style de Bong est d'un simplicité enfantine: un drone doom au gros son et à la prod enfumée qui rappelle étrangement Electric Wizard (eh ouais) et donc forcément répétitif... Enfin, si cette description pouvait s'appliquer aux toutes premières réalisation du groupe (notamment le premier LP éponyme et l'EP Bethmoora), l'addition de concerts (du style jouer toute une nuit dans un restaurant (!)) avec l'ajout d'un joueur de sitar les a amenés à légèrement modifier leur approche et à accorder à cet instrument à cordes indien, dont je suis follement amoureux des sonorités, une place importante.
Et c'est le cas sur ce split, faisant de ces 15 minutes sans doute le meilleur titre que j'ai pu entendre du quatuor. Totalement incantatoire et d'une touche prononcée cinématographique façon horror flicks des 70's, je ne saurai que conseiller aux personnes ayant aimé l'essai de style d'Oborn sur Witchcult Today de s'y attarder.
Quttinirpaaq derrière son nom imprononçable, me facilite la tache, car son offrande s'inscrit dans la même lignée et propose un rythme occulte battu avec anémie, volontairement empreint d'une aura maléfique, où les larsens et un étrange murmure humain sans fin viennent contribuer à pervertir le son lourd et granuleux des amplis.
Encore une pierre à ajouter à l'édifice des Grands Anciens.
« Zyweso, wecato keoso, xunewe-rurom xeverator .Menhatoy, Zywethorosto zuy , zururogos Yog-sothoth ! Orary ysgewot, Homor Athanatos nywe zumquros, yesechyroroseth xoneozebethoos Azathoth ! Xono, Zuwezet, quyhet kesos ysgboth Nyarlathotep ! Zuy rumoy quano duzy Xeuerator Ysheto, thyym, quaowe xeuerator phoe nagoo, Hastur ! Hagathowos yachyros, gab Shub-niggurath ! meweth, xosoy Vzewoth ! »-
A Clarion Call, Juillet 2009
Bong - Quttinirpaaq split en trois mots : occulte, incantatoire , malfaisant
Source : www.slowend.com
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