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dimanche, novembre 26, 2006

Nadja : "Truth Becomes Death"














Informations
Première édition : 2005
Format : 1×CD
Label : Alien 8

Avec
Aidan BAKER : guitares, voix, flute, machines
Leah BUCKAREFF : basse, voix

Tracklist
1. Bug / Golem
2. Memory Leak
3. Breakpoint


J’hésitais à débuter cette chronique par un pamphlet rasoir sur le drone, mais finalement je vais plutôt parler du disque directement, et puis tant qu’à faire je vais éviter de vous parler d’autre chose, alors arrêtez-moi si je me perds en chemin. Voilà bien longtemps que je n’avais pas été aussi scotché par le simple son d’un disque. C’est majestueux, lumineux, venteux. Puis ça devient poisseux, boueux, glaireux. Au rang des références qui me viennent à l’esprit, on comptera parmi les plus évidentes Earth pour le gros riff pataud du premier morceau -je vous jure que j’headbang dessus- et surtout (je ne sais pas si les intéressés confirmeraient) Esoteric pour le cataclysme psychédélique interminable et la voix gutturale du deuxième morceau, tout ceci tournoyant sans fin dans un maelstrom de saturations qui appartiennent un peu, elles, à tout ce que la musique connaît de bizarreries indélicates pour les oreilles (vous aurez compris que si je ne les cite pas, c’est avant tout que j’essaie de cacher mon incultance derrière une bonne dose d’imposturisme).



En fait je venais d’écrire un paragraphe interminable pour vous décrire le disque par le menu, mais comme c’est le genre de truc que je déteste lire dans une chronique, je vais faire, à titre exceptionnel, œuvre d’autocensure, ce qui je l’espère réjouira mes détracteurs surtout s’ils désirent y voir la preuve que je n’ai pas écouté le disque dont je parle. Tout ce que je vous dirai c’est que ce disque est remarquablement construit, qu’à aucun instant on n’échappe à la fascination qu’il exerce. La trame sonore est infiniment dense, bien plus qu’il n’y paraît, et ce ne sont pas seulement vos enceintes qui risquent la saturation à l’écoute de ce disque aussi rafraîchissant que cauchemardesque, tant on s’éreinte à en démêler l’écheveau faussement naïf. Un must-hear.

Truth becomes death en trois mots : grandiose, abrasif, onirique

Chronique : www.slowend.com

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