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dimanche, mars 18, 2007

UNEARTHLY TRANCE - "In the Red "



















Informations

Première édition : 2004
Format : 1×CD
Label : Rise above records
Avec

Rion LIPYNSKY : Guitare, voix
Jay NEWMAN : Basse
Darren VERNI : Batterie

Style : Sludge/drone/doom

Tracklist

1. Penta(grams)
2. It is the never and forever that you fear
3. Int the red
4. Possession in poverty
5. Turning piss into gold
6. Deathothic

Chronique : www.slowend.com

Et paf, encore des gars de New York. Et devinez quoi, paf, encore de la musique grasse, lourde, déguelasse, puante, propre à décoller le papier peint des murs (tiens faudrait que j'y pense la prochaine fois que j'emménagerais dans une piaule de merde)...mais quelle malédiction pèse donc sur cette bonne vielle Grosse Pomme pour qu'elle voit naître en son sein tant de groupes maladifs et haineux?
Enfin toujours est-il que là on tient un sacré spécimen. Un mix entre du Khanate acceléré, du Neurosis en plus agressif, et un poil de hardcore sous valium, pour respecter la tradition du coin (ne jamais froisser les gens du voisinage, ca fait tâche). Rajouter quelques effets fuzzy assez trippant, une voix bien torturée de spectre d'écorché vif, des percussions particulièrement sourdes, genre un peu Warhorse (tiens d'ailleurs ils appellent ça "wardrums" sur leur site), et vous obtenez un énième combo ravageur de grande qualité.
A l'exception du dernier morceau ("Deathothic", plus directement inscrit dans un trip khanatien avec un fond sonore crispant et traumatisant, et une rhytmique asmathique), l'album est bien homogène. On voyage entre des tempi glauques assourdissant, et des accélérations de grabataire alzheimérien, toujours dans une ambiance sonore vrombissante, rendant par instants une sensation de grouillement particulièrement désagréable (dans le bon sens du terme hein?). Des passages plus chaotiques ponctués par un acharnement pathologique sur les symbales, des plages plus "ambiantes", plus posées, mais non moins angoissantes, on trouve de tout sur ce "In the Red". On trouve même des passages plus ravageurs, plus rentre-dedans, qui allègent un peu l'atmosphère, là où un Khanate aurait décidé de vous laisser tremper dans votre jus.
Bien sûr les influences se font bien sentir, mais c'est difficile d'y réchapper dans le milieu sludge/hxc/tout-ce-que-vous-voudrez . On finit toujours par retrouver un peu de ci, un peu de ça. Mais l'essentiel est de pouvoir trouver une patte, un signe distinctif de personalité, quelque chose d'authentique. Et là ma fois, il est difficile de dire que Unearthly Trance n'a pas réussi quelque chose d'assez unique dans la combinaison de ses influences.

In the Red en trois mots : haineux, boueux, brûlant

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1 commentaire:

Drone Doom Land a dit…

http://metalarea.org/