Rechercher dans ce blog

dimanche, mars 18, 2007

UNEARTHLY TRANCE - "Season of seance, Science of silence"



















Informations

Première édition : 2003
Format : 1×CD
Label : Rise above records
Avec

Rion LIPYNSKY : voix, guitares
Jay NEWMAN : basse
Darren VERNI : batterie

Style : Sludge/Drone/Doom

Tracklist

1. Raised by the wolves
2. Mass of the Phoenix
3. When anti-humanity flourishes
4. Wandering winter winds
5. Black heart/ black lung
6. The aftermath was Morbid

Chronique : www.slowend.com

Derrière la mystique un peu gratuite qui semblerait pouvoir se cacher derrière l'intitulé "Season of seance, science of silence" se trouve en fait un sigle parfaitement connu de tous: SOS, SOS. Il n'est pourtant pas question ici de sauver nos/vos/leurs âmes (sos=save ours souls), mais plutôt de torture auditive à consonnace sadique, déstinée à ravager le peu de sanité demeurant dans nos cervelles matraquées de doomfreaks zombiesques.
UT, c'est en effet avant tout un univers musical et sonore dérangeant, dominé par le noir et le gris (comme l'indiquent parfaitement la pochette), marqué par un son monolithique, assez unique en ce qu'il n'est pas forcément ultra gras ni sur saturé. C'est des plans de grattes tenus plus longtemps qu'il n'est décent, des plans qui laissent une impression de distorsion temporelle et la sensation de se retrouver plonger dans un cauchemar vaporeux et nauséux, très Khanate like. C'est une basse ronronnante, à l'air anodin, mais indispensable pour renforcer la puissance de la gratte. C'est des structures souvent surprenantes et déstabilisantes, joués sur de faux tempi. C'est aussi et surtout une musique pratiquement dénuée de tout artifice, de tout bidouillage malvenu, ce qui explique cette sensation de brutalité à froid et de haine sourde.
Or, comme dirait le nain vert, la haine mène à la peur, et la peur à la souffrance, tout ça quoi (suis pas sur de l'ordre exact, mais bon ça marche quand même). Et la souffrance est omniprésente sur cet opus. Une souffrance à fleur de peau, exacerbée tout en restant sous contrôle, une souffrance noire, morbide, létale, qui contamine tout ce qu'elle rencontre, transformant tout ce qu'elle touche en cendres froides et puantes. Ce ne sont pas les quelques accélerations dieseliques maladives qui parsèment les 6 compositions (mis à part peut être le troisième morceau) qui viendront changer le ton géneral de l'album, marqué par une morosité malsaine et désabusée. Un album dangereux donc, collant comme de la cendre humide, étouffant comme un la tête d'un chat planté en travers de la gorge, poisseux comme la crasse indigeste des bas-fonds de New York...

Season of seance, Science of silence en trois mots : sale, morose, sombre

Link in comment

1 commentaire:

Anonyme a dit…

http://xilugulou.spaces.live.com/