Première édition : 2006
Label : VHF (1 x Cd)
Avec :
Daniel O'Sullivan : Fender Rhodes electric piano, percussion, room
Vincent De Roguin : Audio processing, voice, organ, minimoog, room
Stephen O'Malley : Guitar, contact microphones, electronics, room
Bon, écoutez, je vous en parle parce qu’il y a du beau monde sur ce disque, enfin, du moins, du monde qui pourrait nous intéresser, enfin, disons, qui aurait pu nous intéresser il y a trois ans, parce que là on commence à s’en foutre sévèrement. Aethenor est donc un projet probablement torché en quelques heures dans une aire de transit d’aéroport par SOMA, Vincent de Shora et Daniel O’Sullivan de Guapo (inconnu au bataillon en ce qui me concerne, je le concède volontiers).
Complètement ambient, le merdier en question se révèle être un collage contemplatif, voire méditatif, d’ambiances éthérées au son carrément pénétrant. Rien à redire, le son cristallin du disque fait son petit effet, et vous y serez, dans cette grotte humide dont vous suivrez le cours en espérant sincèrement débarquer dans un château écossais laissé aux mains des fantômes cybernétiques d’un âge où les femmes étaient belles et le vin capiteux. Voilà tout.
Comme le dirait mon disquaire, « il s’en passe, des choses »… Effectivement, on s’ennuie passablement, la faute non pas, pour une fois, à un minimalisme excessif, mais plutôt à une espèce d’entredeux boiteux entre un côté noisy quasi-tendu, des ambiances nocturnes inabouties et une angoisse qui nécessite trop d’auto persuasion pour esquisser un frisson. Pas vraiment beau, pas vraiment flippant, pas vraiment désagréable, Aethenor n’était pas vraiment indispensable. Ceci dit c’est un bel objet, aussi plaisant à vrai dire que le moment où votre seul pote part pisser et que vous devez faire la conversation avec de fâcheux ivrognes se racontant leurs dernières vacances communautaires dans une quelconque capitale d’Europe de l’Est dont la bière bon marché fait tout l'attrait culturel.
Complètement ambient, le merdier en question se révèle être un collage contemplatif, voire méditatif, d’ambiances éthérées au son carrément pénétrant. Rien à redire, le son cristallin du disque fait son petit effet, et vous y serez, dans cette grotte humide dont vous suivrez le cours en espérant sincèrement débarquer dans un château écossais laissé aux mains des fantômes cybernétiques d’un âge où les femmes étaient belles et le vin capiteux. Voilà tout.
Comme le dirait mon disquaire, « il s’en passe, des choses »… Effectivement, on s’ennuie passablement, la faute non pas, pour une fois, à un minimalisme excessif, mais plutôt à une espèce d’entredeux boiteux entre un côté noisy quasi-tendu, des ambiances nocturnes inabouties et une angoisse qui nécessite trop d’auto persuasion pour esquisser un frisson. Pas vraiment beau, pas vraiment flippant, pas vraiment désagréable, Aethenor n’était pas vraiment indispensable. Ceci dit c’est un bel objet, aussi plaisant à vrai dire que le moment où votre seul pote part pisser et que vous devez faire la conversation avec de fâcheux ivrognes se racontant leurs dernières vacances communautaires dans une quelconque capitale d’Europe de l’Est dont la bière bon marché fait tout l'attrait culturel.
Source : http://www.slowend.com
3 commentaires:
http://www.aeronef-spectacles.com/SUNN-O-EAGLE-TWIN.html
Une telle chronique est tout simplement lamentable. Cet album est une merveille.
Il est vrai que cette chronique n'est pas flatteuse mais c'est la seule que j'avais trouvé à l'époque ou j'ai publié ce post.
Ne me permettant pas de chroniquer moi même les albums recensés, je suis preneur de toute info argumenté qui propose un autre point de vue.
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